Colloque 511 ACFAS 2022- Effets de la pandémie de COVID-19 dans les services de garde éducatifs à l’enfance : bien-être au travail, pénurie de main-d’œuvre et identité professionnelle.
Vendredi 13 mai 2022
Responsables : Nathalie Bigras, Isabelle Laurin, Lise Lemay, Joanne Lehrer et Nancy Proulx*
Depuis mars 2020, la menace que représente le coronavirus SRAS-CoV-2 (COVID-19) a touché de nombreuses institutions, dont les services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE). Partout dans le monde, les SGEE ont dû adapter leur offre de service et réorganiser l’ensemble de leurs services afin de respecter les mesures sanitaires et ainsi protéger le personnel éducatif, les enfants et les parents (AQCPE, 2020a; Gouvernement du Québec, 2021).
Ainsi, dès le début de la pandémie, les SGEE ont été contraints de revoir le fonctionnement de leurs établissements à de nombreuses reprises afin de s’adapter aux mesures sanitaires des autorités de santé publique du Québec, et ainsi faire face aux diverses vagues de la COVID-19. Ces réorganisations ont profondément transformé la gestion des espaces, des équipements, du personnel et des horaires, et ont eu des répercussions importantes sur le mode d’accueil des enfants et sur les relations avec les parents (AQCPE, 2020b). Ces multiples transformations ont entraîné une augmentation de la charge de travail et du fardeau financier du personnel de gestion, de même que de l’ensemble du personnel éducatif, nuisant à leur niveau de bien-être au travail. De nombreux membres du personnel éducatif se disent épuisés, et beaucoup envisagent de quitter la profession ou l’ont déjà fait (Bassok et al., 2021; Schué, 2020). Une pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur critique se dessine, et il est déjà possible d’en constater les conséquences dramatiques pour l’ensemble de la population, dont les membres dépendent des SGEE pour leur équilibre travail-famille (Bassok et al., 2021). En outre, on constate des bris dans l’offre de services de plus en plus fréquents. Or, les études suggèrent que l’identité professionnelle serait un facteur sur lequel agir pour s’attaquer à ce problème criant (Fenech et al., 2021; McCormick et al., 2021; Mckinley et al., 2018).
Résumé
En avril 2020, la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP-MTL) a réalisé un état de situation avec le réseau des services de garde (SDG) pour prendre connaissance des défis envisagés dans leur rôle de gestion de la COVID-19. La principale demande du réseau a été d’avoir accès à un soutien privilégié d’une équipe de santé publique.
La DRSP-MTL a mis en place un modèle reposant sur trois pôles : 1) un soutien téléphonique aux gestionnaires des SDG en situation de gestion de COVID-19 par des professionnels de santé publique ; 2) un comité régional composé de 4 représentants des associations de SDG ainsi que du MF; 3) des brigades d’intervenants de première ligne des CIUSSS.
Ce rapprochement avec le terrain a permis de constater les impacts de la pandémie sur le réseau des SDG. Entre mai 2020 et octobre 2021, 73% des SDG montréalais en installation ont été touchés par une/des situations de COVID-19, 63% des cas étaient des enfants. Les 674 éclosions répertoriées étaient de petites envergures.
La gestion de la pandémie a entravé la mission des SDG parce qu’elle a: 1) entraîné un épuisement et une pénurie de personnel; 2) diminué les moments d’échanges avec les parents et augmenté les tensions ; 3) crée de la confusion chez les employés à cause de l’incohérence des messages transmis aux SDG et 4) nuit au développement de certains enfants.
La communication présentera ces constats ainsi que les réflexions qui guident le plan de reprise post-covid de la DRSP de Mtl.
Laurin, I., Brochu, F. et Bordeleau-Gervais, G. (2022). Soutien au réseau des services de garde montréalais dans la prévention et la gestion de la COVID-19: un service à 3 pôles. Revue Canadienne de santé publique, Prépublication.
D’autres présentations à l’ACFAS présentaient des informations complémentaires. Voici les deux mentionnés par Isabelle Laurin et Béatrice Iatonni
- Kate Zinszer (UdeM – Université de Montréal) : Séroprévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 chez les enfants des écoles et des garderies.
- Catherine Dea (Direction régionale de santé publique de Montréal, Secteur Jeunesse), Olivier Séguin (Direction régionale de santé publique de Montréal), Karine Trudeau (OPES, École de santé publique de l’Université de Montréal), Sylvana Côté (OPES, École de santé publique de l’Université de Montréal) : Analyses descriptives des données des cas et des éclosions de COVID-19 dans les écoles primaires et secondaires de Montréal pour l’année scolaire 2020-2021.
Résumé
Depuis 2016, les pratiques de gestion en Centre de la petite enfance (CPE) ont dû être révisées à la suite de la mise en place d’un nouveau mode de financement basé sur l’efficience et l’optimisation des services. En plus de faire ressortir à quel point les conditions de travail y étaient difficiles, le contexte de la pandémie a exacerbé les risques à la santé des éducatrices en CPE. Dans le cadre d’une recherche portant sur l’impact du nouveau mode de financement et de la pandémie sur les conditions de travail et la santé des travailleuses, nous avons documenté le traitement médiatique du travail en CPE réalisé par les journalistes de la presse écrite francophone au Québec en 2020 et 2021 et c’est sur quoi notre communication se concentrera.
Se basant sur le modèle de la production sociale de la santé et de la sécurité du travail (Baril-Gingras et al., 2014), nous avons réalisé une analyse thématique (NVivo) de 69 articles de journaux qui révèle la présence de conditions de travail complexifiées par la pandémie et une augmentation des difficultés de rétention. La présentation abordera les principaux constats de cette analyse et les mettra en lien avec la mise en application des règles budgétaires ayant contribué à l’apparition de ces problèmes et les ressources dont disposent les CPE pour assurer des conditions de travail de qualité, notamment en vertu de la directive d’assouplissement temporaire des normes de qualification pour contrer la pénurie d’éducatrices.
Résumé
Dans le réseau québécois des services éducatifs à la petite enfance, les intervenantes se retrouvent au centre d’un cercle vicieux, où la pénurie de main d’œuvre et les conditions de travail conduisent à de nouveaux départs dès les premières années d’emploi. Les chiffres montrent que 50% des éducatrices qualifiées qui quittent leur emploi le font après une ou deux années de service (26% dans les CPE, ministère de la famille, 2020). Comprendre la période de socialisation des nouvelles recrues est déterminant pour éclairer ce phénomène.
Le projet FARE est coconstruit en partenariat avec la CSQ et la FIPEQ-CSQ, dans le cadre du Service aux collectivités (UQAM). Il vise à approfondir la compréhension des facteurs d’attraction et de rétention des nouvelles intervenantes dans le secteur, et est guidé par les théories des ressources (Demerouti et al., 2001; Hobfoll, 1989) et les modèles de socialisation organisationnelle.
Dix entrevues auprès d’éducatrices en CPE (5) et de RSE (5) et trois focus-groupes (14 intervenantes et 7 gestionnaires de CPE-BC) ont été menés pour approfondir les éléments clés de l’expérience de travail durant la première année d’emploi. L’analyse thématique permet d’apporter un premier éclairage sur cette expérience de travail, les éléments qui attirent et incitent une personne à travailler dans le secteur, les facteurs qui facilitent l’intégration et la rétenttion durant les premiers mois d’emploi, et ceux qui pourraient occasionner leur départ éventuel.
Résumé
Depuis 2 ans, la pandémie de COVID-19 pose de grands défis aux gestionnaires des CPE. Ce contexte les oblige à adapter en permanence leur offre de service afin de respecter les mesures sanitaires de la santé publique du Québec et entraîne une lourde charge de travail, une hausse du niveau de stress et une diminution du niveau de bien-être (Bigras et Lemay, 2020). Cette étude vise à dresser un portrait longitudinal du niveau de bien-être au travail de gestionnaires de CPE du Québec, entre 2021 et 2022.
Cette étude s’appuie sur le modèle des exigences et des ressources du travail. Ce modèle implique de prendre en compte les exigences du travail, dont les efforts et les coûts physiques et psychologiques et les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs professionnels. Des données quantitatives ont été recueillies auprès de 327 gestionnaires de CPE au Québec au début de l’année 2021 et de 2022. En 2021, les données indiquaient que 43,1% des gestionnaires de CPE faisaient face à un niveau de stress modéré tandis que 45,9% indiquaient un niveau de stress élevé. De plus, 100 % rapportaient un faible niveau d’accomplissement au travail, 63,3 % un niveau élevé d’isolement, tandis que 12,8 % rapportaient un niveau élevé de symptômes dépressifs. Cette présentation comparera ces données avec celles collectées une année plus tard. La discussion portera sur les implications de ces résultats pour le soutien à la qualité des services d’éducation à la petite enfance.
Voici le résumé des faits saillanst de cette première étude au RCPEM nommé par Nathalie Bigras
Bigras, N., Lemay, L., Lehrer, J., Charron, A., Duval, S., Robert-Mazaye, C. et Laurin, I. (2021). Early Childhood Educators’ Perceptions of Their Emotional State, Relationships with Parents, Challenges, and Opportunities During the Early Stage of the Pandemic. Early Childhood Education Journal, 49, 775-787.
Concours d’affiches virtuelles
Résumé
Ce projet d’étude doctoral avec devis de cas multiples porte sur la qualité éducative offerte à six groupes d’enfants de 0 à 3 ans de Centres de la petite enfance (CPE) ayant adopté l’approche piklérienne. Plus précisément, elle vise à 1) brosser le portrait des caractéristiques de la qualité opérationnelle, structurelle, des processus et des interactions dans des groupes d’enfants de 0 à 3 ans; à 2) dégager le sens qu’attribuent les éducatrices participantes à la nature de leurs interactions avec les enfants lors des activités de base; puis à 3) dégager les connaissances, les croyances et la vision de l’enfant des éducatrices au regard de l’organisation du quotidien. S’inscrivant dans une posture pragmatique, cette étude sera réalisée selon un devis mixte. Ainsi, des outils de mesure standardisés tels que le Classroom Assessement Scoring System (CLASS; Hamre et al., 2014; La Paro et al., 2012), l’Échelle d’observation de la qualité éducative (ÉOQÉ; Bourgon et Lavallée, 2013), un questionnaire auto administré (Lapointe et al., 2015), et l’analyse de documents du milieu, permettront de décrire la qualité normative. Tandis que l’accès au faire sens proviendra des entretiens semi-dirigés et d’autoconfrontation. Ces résultats contribueront au développement de connaissances scientifiques concernant les enfants de 0 à 3 ans, notamment sur la qualité des interactions et sur les caractéristiques d’une approche pédagogique émergente et son potentiel de soutien à la qualité éducative.
Résumé
Vivre en contexte bi/plurilingue anglodominant au Canada requiert d’effectuer constamment, consciemment ou non, des choix langagiers pour soi et sa famille. Il est présumé que les comportements langagiers des parents auraient une incidence sur l’apprentissage d’une ou de plusieurs langues par leur enfant et ce, dès sa naissance (CLO, 2016). Cette affiche présentera le contexte, le modèle théorique sous-jacent, une partie des résultats et leur interprétation d’une étude prospective de type mixte dont le devis est transversal séquentiel explicatif. Ce projet novateur s’inscrit coeur des domaines de l’éducation à la petite enfance en contexte minoritaire et de la sociolinguistique, particulièrement de l’approche en politique langagière familiale (PLF). Cette étude vise à mettre en relation divers facteurs écosystémiques qui pourraient structurer les choix langagiers envisagés et réalisés par des parents d’enfant(s) d’au plus 4 ans, contribuant ainsi à l’acquisition des langues par leur(s) enfant(s). Des questionnaires sociolinguistiques ont d’abord été administrés à deux cohortes de répondants, des parents en attente d’un enfant (n=27) et des parents d’enfants d’au plus 3 ans (n=99), afin de brosser un portrait sociolinguistique d’un échantillon de la population du Sud-Est du Nouveau-Brunswick en transition vers la parentalité (n=126). Trois futurs parents et quatre parents d’enfants âgés entre 4 mois et 4 ans ont par la suite participé à une entrevue de couple semi-dirigée. Ces rencontres virtuelles ont permis de mieux saisir en quoi leur vécu, leurs perceptions et leurs valeurs langagières structurent leurs comportements langagiers avec leur(s) enfant(s) et ultimement, justifient leurs choix langagiers. Les résultats découlant de cette recherche aideront les divers intervenants du secteur de la petite enfance à mieux soutenir les familles dans l’atteinte de leur projet langagier familial.
Résumé
La qualité des expériences vécues joue un rôle central dans la réussite éducative des enfants. Alors que des expériences éducatives de qualité favorisent le développement du cerveau, la sous stimulation peut, à l’inverse, nuire à la réussite à long terme. Or, des études internationales ont montré que peu de services préscolaires offrent des expériences de qualité élevée et constante. En plus, il semble que la qualité diffère en fonction de l’approche éducative : certains adopteraient une approche pré-primaire, alors que d’autres optent plutôt pour une approche de pédagogie sociale. Le Québec est un terrain de recherche idéal pour déterminer laquelle de ces approches facilite l’application de niveaux de qualité élevés, puisqu’on les retrouve au sein des maternelles 4 ans et des centres de la petite enfance (CPE). Toutefois, aucune étude n’a à ce jour mesuré les niveaux de qualité au sein des deux services et les limitations des études antérieures ne permettent pas une comparaison indirecte. Cette étude vise donc à identifier les niveaux de qualité éducative dans des groupes de 4 ans en maternelles et en CPE. Un questionnaire est prévu pour mesurer la qualité sur le plan structurel, alors que la qualité des interactions sera mesurée à l’aide du CLASS Pre-K. Les premiers résultats sont prévus à l’hiver 2022. Les résultats permettront de proposer des pistes d’amélioration applicables à tous les services éducatifs à l’enfance offerts aux enfants de 4 ans.
Résumé
La qualité relationnelle enfant-enseignante est déterminante pour le développement des enfants (Cantin et al., 2017; Duval et al., 2016). Toutefois, les études sur le sujet portent rarement sur la perspective des enfants. Dans le cadre de ce projet, nous nous sommes intéressées à la perception qu’ont les enfants de maternelle de leur lien d’attachement envers leur enseignante. La collecte de données a été effectuée auprès de 72 enfants en maternelle 5 ans. Les enfants ont complété à deux reprises (l’automne/printemps) l’Échelle de sécurité (Kerns et al., 1996) adaptée par Tardif (2015) composée de 9 questions qui permet d’obtenir un score de sécurité/insécurité d’attachement de l’enfant. Les enseignantes (N=21) ont aussi été invitées à donner leur perception (index défi) à savoir si s’agit d’un enfant facile, dans la moyenne, plus difficile ou à défi plus intense. L’analyse descriptive démontre que 67% des enfants ont eu une relation stable (60% sécurisante et 7% insécurisante) alors que pour 33% des enfants cette relation a évolué positivement (15%) ou négativement (18%). Quant aux perceptions des enseignantes, elles ne semblent pas liées à celles des enfants puisque celles-ci ont modifié favorablement leur index défi pour la majorité des enfants au terme de l’année scolaire. Les résultats jettent un nouvel éclairage sur la perspective des enfants dans la relation enfant-enseignante et la place qu’occupe la parole des enfants au regard de la qualité relationnelle.
Résumé
La pandémie de Covid-19 a amené les gestionnaires à adapter le fonctionnement de leurs CPE, occasionnant une lourde charge de travail affectant leur bien-être. Le stress au travail, l’épuisement professionnel et les symptômes dépressifs auraient des conséquences négatives sur le bien-être au travail alors que l’auto-compassion et l’engagement au travail contribueraient à l’améliorer. L’objectif consiste à évaluer les effets d’un dispositif d’accompagnement professionnel réflexif destiné à des gestionnaires de CPE sur des indicateurs de bien-être au travail durant la pandémie. 39 gestionnaires de CPE (groupe expérimental) et 43 autres (groupe de comparaison) issus de quatre régions du Québec ont complété un questionnaire en ligne à deux reprises (pré et post intervention). Le groupe expérimental a participé à 5 rencontres mensuelles (de 3h) d’un dispositif d’accompagnement réflexif entre février et juin 2021. Des ANOVAs à mesures répétées révèlent des différences significatives entre les groupes entre le pré et post-test pour le sentiment de compétence au travail (échelle du bien-être au travail; F[1,80] = 5,208, p=0,025), d’auto-compassion (F[1,80] = 7,9984, p=0,006), l’auto-bienveillance (F[1,80] = 8,986, p=0,004), la pleine conscience (F[1,80] = 5,115, p=0,026) et l’humanité commune (échelle de l’auto-compassion; F[1,80] = 4,131, p=0,045). Les scores du groupe expérimental sont plus faibles au pré-test et tendent à rejoindre ceux du groupe de comparaison au post-test.
Résumé
L’identité professionnelle serait une composante essentielle pour favoriser le recrutement et la rétention du personnel en petite enfance. L’identité professionnelle se définit comme le « sentiment de ce que l’on est et souhaite devenir en tant que professionnel » (Kielhofner, 2008 cité par Cranitch, 2017, p. 42). En outre, les personnes qui considèrent la profession d’éducateur.trice comme une profession à part entière nécessitant des connaissances particulières et complexes seraient plus susceptibles de demeurer dans la profession que celles qui n’ont pas développé cette identité professionnelle (Fenech et al., 2021). McCormick et al. (2021) ajoutent que pour favoriser une forte identité professionnelle, on devrait professionnaliser la main-d’oeuvre en petite enfance. Cette professionnalisation passerait par la reconnaissance de la spécificité du travail d’éducatrices.teurs à la petite enfance, lequel implique d’importantes responsabilités et le maintien de hauts standards et de normes de qualité légiféré (Thorpes et al., 2020). Cet atelier présentera une recension des écrits des définitions et modèles théoriques de l’identité professionnelle en petite enfance. Suivra la présentation de l’approche théorique de l’éthique du Care, une analyse critique féministe de cette profession de la petite enfance. Un échange avec l’auditoire incitera à réfléchir aux enjeux liés à ces notions.
Voici les documents placés dans la section converser par Annie-Claude Fournier
Elle annonce « ce podcast peut être intéressant pour aborder certains enjeux, bien vulgarisé » :
https://baladoquebec.ca/toutes-ou-pantoute/s3e5-ethique-et-travail-de-care-avec-cecile-gagnon
Bourgault, S., Cloutier, S. et Gaudet, S. (2020). Éthiques de l’hospitalité, du don et du care: Actualité, regards croisés. Les Presses de l’Université d’Ottawa.
Langford, R. (2019). Theorizing Feminist Ethics of Care in Early Childhood Practice: Possibilities and Dangers. Bloomsbury Publishing.
et ceux mentionnés par Anne Renée Gravel
Organisation internationale du travail. (2018). Care work and care jobs for the future of decent work. Gender, Equality and Diversity & ILOAIDS. Conditions of Work and Equality Department. International Labour Office.
Organisation internationale du travail. (2018). Prendre soin d’autrui: un travail et des emplois pour l’avenir du travail décent. Résumé analytique. Service des questions de genre, de l’égalité et de la diversité (GED). Département des conditions de travail et de l’égalité. Bureau international du Travail.
De plus, en janvier et février 2022, l’Institut de recherche sur le genre et l’économie a organisé une table ronde virtuelle sur le travail de soins dans l’économie de reprise, avec le soutien de Femmes et égalité des sexes Canada et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. L’atelier a accueilli plus de 60 universitaires et praticiens du monde entier qui ont présenté leurs recherches de pointe, identifié des programmes de recherche et discuté des implications politiques pour l’avenir des soins. Ce rapport met en lumière les principales idées de politique et de recherche issues de la table ronde.
Prendre soin d’autrui dans une économie de reprise: vers une économie axée sur les soins.
Résumé
Cette table ronde sera l’occasion de discuter et de réfléchir aux enjeux liés à la pénurie de main-d’oeuvre en contexte de pandémie ainsi que plus largement sur les moyens à prendre afin de soutenir une forte identité professionnelle en petite enfance dans le but d’accroitre l’attractivité ainsi que la rétention du personnel éducatif. Il s’agira de mettre en commun des expertises complémentaires sur le bien-être au travail. Plus précisément, les facteurs qui soutiennent la rétention du personnel de même que les connaissances sur l’identité professionnelle en petite enfance, un sujet encore peu exploré, seront abordés.