Joanne Lehrer
Récits, métarécits et contrerécits des transitions vers la maternelle et des relations familles-intervenants en milieux marginalisés
Unité : UQAM, Doctorat en éducation

Texte de présentation

Si vous suivez l’Équipe depuis un certain temps, vous vous souviendrez de moi en tant qu’adjointe à la coordination et coordinatrice de l’Équipe de 2012 à 2015. Malgré le fait que je termine mon doctorat sous la direction de Nathalie Bigras et Isabelle Laurin, depuis août 2015 je suis professeure régulière à l’UQO où je donne des cours sur l’éducation préscolaire et sur les méthodologies de recherche. Mes expériences antérieures incluent l’enseignement au préscolaire et au primaire, le soutien pédagogique au CPE Soleil le vent (CPE autochtone à Verdun, à Montréal), la consultation en petite enfance chez CASIOPE (centre d’aide et de soutien aux intervenants et organismes en petite enfance), et des charges de cours au cégep Vanier et à l’UQÀM.

Je m’intéresse surtout aux questions de justice sociale en éducation à la petite enfance, afin de créer un espace pour entendre le point de vue des personnes qui n’ont pas souvent l’occasion de s’exprimer publiquement : les enfants, les éducatrices et les parents issus de milieux marginalisés. Je m’intéresse aussi aux pratiques éducatives qui émergent des intérêts des enfants, et à ce que nous pouvons adapter au Québec des programmes innovants ailleurs dans le monde, comme l’approche de Reggio Emilia en Italie, le Tai Whariki en Nouvelle-Zélande, l’approche scandinave des maternelles en forêt et tout récemment, l’approche AnjiPlay en Chine. Ma thèse de doctorat porte sur les relations avec les familles en milieux marginalisés pendant la transition de CPE vers la maternelle. Après les parutions des enquêtes sur la maturité scolaire et le développement des enfants à la maternelle indiquant un lien entre l’indice de défavorisation d’un quartier et la « préparation » des enfants pour l’école, je voulais comprendre comment ce constat influençait la façon dont les parents, les éducatrices et les enseignantes de maternelles de ces quartiers vivaient la transition. Mon projet, une recherche narrative, illustre des familles impliquées dans l’éducation de leurs enfants, qui remettent en question une certaine image négative des familles pauvres. Je collabore aussi à d’autres projets avec les membres de l’Équipe, et j’espère démarrer sous peu d’autres recherches sur la transition vers l’école et sur les différents contextes éducatifs pour les enfants de 4 ans au Québec et en Ontario.

Sur le plan de l’implication au sein de la communauté, je suis membre d’Impact Outaouais, un regroupement d’acteurs en petite enfance de la région, et présidente de l’Association canadienne pour la recherche en éducation à la petite enfance. Nous y organisons d’ailleurs un colloque sur l’éducation à la petite enfance autochtone et décoloniale qui aura lieu à Regina en mai prochain. Je collabore aussi avec les partenaires du secteur d’Aylmer afin de soutenir la transition scolaire. Finalement, je viens d’accepter de m’impliquer dans l’organisation du congrès de l’AÉPQ qui aura lieu en Outaouais en 2019. J’espère avoir la chance d’échanger avec vous tous et toutes lors des divers évènements et activités de l’Équipe!

Février 2018
Unité : UQAM, Doctorat en éducation

Domaines d'expertises

Si vous suivez l’Équipe depuis un certain temps, vous vous souviendrez de moi en tant qu’adjointe à la coordination et coordinatrice de l’Équipe de 2012 à 2015. Malgré le fait que je termine mon doctorat sous la direction de Nathalie Bigras et Isabelle Laurin, depuis août 2015 je suis professeure régulière à l’UQO où je donne des cours sur l’éducation préscolaire et sur les méthodologies de recherche. Mes expériences antérieures incluent l’enseignement au préscolaire et au primaire, le soutien pédagogique au CPE Soleil le vent (CPE autochtone à Verdun, à Montréal), la consultation en petite enfance chez CASIOPE (centre d’aide et de soutien aux intervenants et organismes en petite enfance), et des charges de cours au cégep Vanier et à l’UQÀM.

Je m’intéresse surtout aux questions de justice sociale en éducation à la petite enfance, afin de créer un espace pour entendre le point de vue des personnes qui n’ont pas souvent l’occasion de s’exprimer publiquement : les enfants, les éducatrices et les parents issus de milieux marginalisés. Je m’intéresse aussi aux pratiques éducatives qui émergent des intérêts des enfants, et à ce que nous pouvons adapter au Québec des programmes innovants ailleurs dans le monde, comme l’approche de Reggio Emilia en Italie, le Tai Whariki en Nouvelle-Zélande, l’approche scandinave des maternelles en forêt et tout récemment, l’approche AnjiPlay en Chine. Ma thèse de doctorat porte sur les relations avec les familles en milieux marginalisés pendant la transition de CPE vers la maternelle. Après les parutions des enquêtes sur la maturité scolaire et le développement des enfants à la maternelle indiquant un lien entre l’indice de défavorisation d’un quartier et la « préparation » des enfants pour l’école, je voulais comprendre comment ce constat influençait la façon dont les parents, les éducatrices et les enseignantes de maternelles de ces quartiers vivaient la transition. Mon projet, une recherche narrative, illustre des familles impliquées dans l’éducation de leurs enfants, qui remettent en question une certaine image négative des familles pauvres. Je collabore aussi à d’autres projets avec les membres de l’Équipe, et j’espère démarrer sous peu d’autres recherches sur la transition vers l’école et sur les différents contextes éducatifs pour les enfants de 4 ans au Québec et en Ontario.

Sur le plan de l’implication au sein de la communauté, je suis membre d’Impact Outaouais, un regroupement d’acteurs en petite enfance de la région, et présidente de l’Association canadienne pour la recherche en éducation à la petite enfance. Nous y organisons d’ailleurs un colloque sur l’éducation à la petite enfance autochtone et décoloniale qui aura lieu à Regina en mai prochain. Je collabore aussi avec les partenaires du secteur d’Aylmer afin de soutenir la transition scolaire. Finalement, je viens d’accepter de m’impliquer dans l’organisation du congrès de l’AÉPQ qui aura lieu en Outaouais en 2019. J’espère avoir la chance d’échanger avec vous tous et toutes lors des divers évènements et activités de l’Équipe!

Février 2018